Data center : quelles sont les méthodes de refroidissement utilisées aujourd’hui ?

Data center : quelles sont les méthodes de refroidissement utilisées aujourd’hui ?

Vous avez certainement entendu parler de l’incendie qui s’était déclaré dans le centre de données d’OVHcloud de Strasbourg. Les causes de celui-ci n’ont pas toutes été éclaircies, mais ce que l’on peut affirmer sans se tromper, c’est qu’il y a eu un problème de surchauffe quelque part. Toujours est-il qu’une grande quantité de données a été perdue et que pour éviter un nouvel incident dans le futur, des mesures ont dû être prises. Une occasion toute trouvée pour nous de vous présenter quelques méthodes de refroidissement qui font leurs preuves en 2024.

Les armoires de climatisation à eau glacée

Si vous êtes un gamer adepte de l’overclocking, vous devez connaître le watercooling qui permet de refroidir ses composants grâce à du liquide. Une armoire de climatisation à eau glacée fonctionne sur le même principe étant donné que la chaleur générée par les serveurs va être absorbée par des tuyaux d’eau froide. La principale différence est que le liquide est au préalable refroidi dans de grandes unités de réfrigération. Les échangeurs thermiques sont ensuite là pour prendre le relais et éviter la surchauffe des serveurs du data center.

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Par conséquent, avec un groupe de production d’eau glacée, on arrive à des résultats très intéressants. Tout dépend après du fluide frigorigène utilisé et de la puissance de l’armoire utilisée.

Le free cooling (refroidissement à air)

N’espérez pas refroidir des serveurs de taille imposante avec un ventilateur : cela n’est d’aucune utilité. Par contre, il est toujours possible de mettre à profit l’air frais extérieur pour refroidir l’intérieur des data centers. C’est ce qui est notamment mis en place dans les pays où les températures extérieures ne sont jamais très élevées à l’instar de la Suède. En France, on va plutôt installer des pompes à chaleur air-air qui vont se charger de faire circuler de l’air froid dans une salle, même quand il fait relativement chaud dehors (20-25 degrés maximum).

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Notons que ce système de free cooling doit être complété avec un autre (groupe de production d’eau glacée par exemple) pour arriver à des résultats satisfaisants.

Le refroidissement adiabatique

Si vous n’avez jamais entendu le terme adiabatique, ne paniquez pas : il fait juste référence à la vaporisation de l’eau dans l’air. C’est plutôt malin étant donné que lorsque l’eau s’évapore, elle absorbe directement les calories contenues dans l’air. Résultat : la température s’abaisse. Il faut néanmoins s’assurer que l’humidité ambiante ne vienne pas dégrader l’état des machines en place. Ce serait en effet dommage que des services soient interrompus à cause de l’oxydation !